Programme 2 : Les territoires en questions

Porteurs : M. Assénat, A. Pérez, B. Açıkyıldız

Ce programme aux résultats déjà nombreux et riches se poursuit autour des mêmes questions de dynamiques urbaines et environnementales dans les sociétés antiques.

Trois axes structurent le programme :

1. / Diyarbakır (Turquie)

Toutes les ressources scientifiques disponibles susceptibles d’expliquer l’histoire des dynamiques urbaines et environnementales à l’aune des relations entre humains et nature sont ici convoquées, pour comprendre comment et jusqu’où un modèle urbain et sociétal est capable d’interagir avec son environnement, quels sont les facteurs humains et environnementaux qui pérennisent et stabilisent les formes de la ville antique ou les font évoluer, quelles crises surgissent des interactions entre les humains et la nature avec quelles conséquences pour la ville.

Le projet continue à se développer selon ses différentes thématiques : la mise en œuvre de la pluridisciplinarité dans le champ de l’histoire urbaine et environnementale antique ; des études qualitatives et quantitatives comparées des parcellaires urbains fossiles ; la place de l’eau dans la compréhension du patrimoine à Amida/Diyarbakır, pour un accès de l’homme à son environnement et à son histoire environnementale ; la Grande Mosquée d’Amida/Diyarbakır : Indigènes, Romains, Byzantins et Omeyyades, dans leur commun travail d’ornementation de l’espace public.

2. / KAVAD -  L’identification et l’exploration du site Perse de Vēh-az-Amid-Kavād en Iran (Khuzestan) : transmissions antique et contemporaine

L’exploration de ce site iranien va se poursuivre et se développer, de manière interdisciplinaire avec le partenariat entre M. Assénat et A. Perez (CRISES), L. Lapierre (SFPT), P. Ghasemi (ArScAn) et avec le soutien de Dinamis (CNES-AIRBUS).

3. / Le Jôri (parcellaire géométrique de l’Antiquité japonaise) de Nakatsu. Étude comparée et valorisation culturelle des paysages antiques du Japon et de l’Occident méditerranéen romain

Ce troisième axe est l’approfondissement du programme d’étude comparée lancé en 2015. Sur la base des résultats acquis, on poursuit l’exploration de l’évolution morpho-historique de l’espace régional, à la fin d’observer la mutation capitale exprimant, dès les premières décennies de la période Héian-Kyo (IXe siècle) le processus de féodalisation du territoire de la péninsule de Kunisaki (Kyushu), autour du grand sanctuaire d’Hachiman, à Usa. On quitte donc lentement l’Antiquité pour entrer dans le Moyen-Âge nippon, celui des shoen et des seigneurs locaux. À ce titre, l’équipe de recherche bénéficie de la collaboration de nouveaux collègues japonais et montpelliérains

Dernière mise à jour : 06/05/2025