BLETRY FORESTIER Sylvie

Portrait de bletry
Statut : 
Enseignant chercheur
Corps : 
MAITRE DE CONFERENCES
CNU : 
Histoire, civilisation, archéologie et art des mondes anciens et médiévaux
Composante : 
UFR 3 - Faculté Sciences Humaines & Sciences de l'Environnement
Organisme d’affectation : 
Université Paul-Valéry Montpellier 3
Courriel :

 

          CURRICULUM VITAE

 

 

Cursus Universitaire

  • 1991 : Agrégation externe d'Histoire
  • 1987 : Capes externe d'Histoire et de Géographie- Admissibilité à l'agrégation externe d'Histoire.
  • 1985 : Thèse de Doctorat de IIIè cycle :  La maitrise de l'eau dans l'habitat des cités antiques de Nîmes et de Béziers (Montpellier 3), sous la direction de M. Gayraud, Professeur.

Expérience professionnelle

  • 1995 à aujourd’hui : Maître de Conférences (hors classe) en Archéologie/ Histoire de l'art des mondes romains à l'Université Paul-Valéry de Montpellier3, où j'ai été recrutée en 1995 et où j'enseigne principalement l'Archéologie Classique et l’Histoire de l’Art antique, en Licence (L1, L2, L3, Master d’Archéologie des Mondes Anciens, Master Valorisation et Médiation du Patrimoine.
  • 1994-1995 : Chargée de cours en Histoire Grecque à l'Université d'Avignon
  • 1991-1995 : Professeur Agrégé, Enseignement privé sous contrat, Collège Sainte Elisabeth, aux Pennes Mirabeau (13), classes de 6è, 5è, et 4è.
  • 1984-1991 : Professeur d’Histoire-Géographie, Maître Auxiliaire, Enseignement privé sous contrat, Collège de La Providence, Montpellier (34), contrat définitif (1986), puis en tant que Professeur Certifiée (1988), classes de 6è, 5è, et 4è.
  • 1982-1994 : Professeur d’Histoire-Géographie, Maître Auxiliaire, Enseignement privé sous contrat, Collège de Lunel (34), classes de 6è, 5è, et 4è.

Responsabilités collectives

  • Membre élue du Conseil d’Administration de l’Université de Paul-Valéry Montpellier3 de 2008 à 2011 et de 2011 à 2016. Membre élue du Conseil Scientifique et du Conseil Académique depuis mars 2016.
  • Membre élue de la Commission des Relations Internationales de l’Université de Montpellier.
  • Membre élue du Conseil de l’UFR3 de l’Université de Montpellier3 (2014).
  • Membre élue de la commission FSDIE.

Responsabilités scientifiques

  • Direction de la mission franco-syrienne à Zénobia-Halabiyé (2006-2011):

Mission internationale (Ministère des Affaires Etrangères, Université Montpellier3 - DGMAS de Syrie, avec le soutien de l’Universitad Politechnia de Valencia, Instituto de Restauracion del Patrimonio). La mission comprenait une vingtaine de membres (enseignants-chercheurs, topographes, architectes, experts en restauration, étudiants, sans compter la vingtaine d’ouvriers syriens ni les membres de la Direction des Antiquités du district de Deir Ezzor)

Il s’agit d’une reprise des recherches sur cette ville-forteresse romano-byzantine, située sur la moyenne vallée de l’Euphrate syrien, qui n’avait pas été fouillée depuis les recherches de Jean Lauffray (1944-1945). Le site aurait été fondé, selon Procope de Césarée, sous le règne de Zénobie, sans pour autant que cette datation ait pu être confirmé ni par Lauffray ni par nous. Bien au contraire, les vestiges les plus anciens intra muros datent de la fin du Vè. s.; la ville a été ensuite profondément remodelé au VIè s. et continue d’être occupée au moins jusqu’au début de l’époque omeyyade. De nombreuses questions restent à élucider (chronologie absolue du site, notamment en ce qui concerne la date exacte de sa fondation, ses différentes phases d’évolution, le rôle respectif et la structure de ses deux églises du Vème et VIème siècles, les modalités de l’implantation d’un nouvel urbanisme sous Justinien).

Nos recherches portent sur l’organisation urbaine (zones d’habitat, secteurs publics, forum et réseau viaire -, remparts, une des églises et pretorium). Le relevé topographique du site (une douzaine d’hectares) de Jean Lauffray date un peu (1991) et nous avons relevé plusieurs erreurs ; les topographes successifs de la mission (INRAP) l’ont donc repris dans sa totalité. Quatre secteurs ont été principalement fouillés : un habitat du VIè s. recouvrant les fondations d’un rempart plus ancien (règne d’Anastase), un bâtiment public construit contre l’extension du cardo au VIè s. et de ses portiques, un secteur artisanal de la fin de la période protobyzantine ou de fourniture des troupes dans la partie ouest de ce que Lauffray interprétait comme un secteur vierge (« forum ») et un secteur d’habitat domestique tardif (fin de l’époque protobyzantine) au sud de l’église cathédrale. À partir de 2009, nous avons effectué une prospection des deux nécropoles (au Nord et au Sud du site) qui totalisent désormais 227 de tombes.

Le site est encore dans un remarquable état de conservation (élévation de certains monuments sur trois niveaux), mais il est menacé d’effondrement à court terme en maints endroits. Cette dernière donnée explique le fait que le programme comportait un volet de mise en valeur des vestiges apparents ou dégagés par la mission et des mesures de consolidations (église nord-ouest, secteur 7, 2006-2010), à la demande des autorités syriennes. Nous avons également fait faire une étude architecturale complète, par les membres de l’Instituto de Restauracion del Patrimonio de l’Université Polytechnique de Valencia, du praetorium (2007) et de l’église nord-ouest du site (2008). En 2009, nous avons également mené une étude de certaines tours-bastions du rempart sud et de certaines portions de la courtine. La mission a joué un rôle de prescripteur dans le plan de mise en valeur et de consolidation générale du site qu’elle a présenté à la DGAMS de Damas.

L’ensemble de ces résultats on été publiés in : BLÉTRY. S. (dir), Zenobia-Halabiya, Habitat urbain et nécropoles, Cinq années de recherches de la mission syro-française (2006-2010), Cuadernos Mesopotamicos 6, La Coroña, 2015, 572 pages, 604 figures + CD. (Compte rendu : par Jean-Pierre Sodini, Académie des Inscriptions et Belles Lettres 7 oct. 2016, http://www.aibl.fr/IMG/pdf/hommageaibl_sodini_zenobia-halabiya_07-10-201...)

 

  • Co-directrice du projet de recherches et de mise en valeur du site de Tell Qilah (Territoires Palestiniens) avec l’Université de Birzeit et la Direction des Antiquités de Hébron (2013-2016).
  • Directrice unique de ce même projet depuis 2017.

Tell Biblique et historique occupé de l’Age du bronze à la période ottomane.

Voir https://crises.www.univ-montp3.fr/fr/chantiers-de-fouilles-arch%C3%A9olo... Campagnes 2014-2017 : Évaluation du site, élaboration du plan topographique du tell, prospections géophysiques, prospection de l’habitat et des nécropoles, fouilles de  quatre secteurs romano-byzantins et de  cinq tombes (tquatre de l’Âge Fer et une tombe hérodienne). Géolocalisation des tombes inventoriées.

Le projet concerne le site de Tell Qilah (31°36’41.76’’ / 35°00’10.08’’. Fig. 1, 2, 3), localisé à une douzaine de kilomètres à vol d’oiseau au Nord-Ouest de la ville de Hébron (Territoires Palestiniens), dans la municipalité de Beit Ula, à une quinzaine de km du site antique de Beit Jibrin en Israël (Tell Maresha, Eleuthéopolis romaine) . Sa surface peut être évaluée à une douzaine d’hectares (hors nécropoles). Il s’agit d’un site considéré comme essentiel pour l’étude historique et archéologique de la région par la Direction des Antiquités de Palestine. Il a été identifié comme l’ancienne Keïla par de nombreuses prospections, depuis le XIXè s. et jusqu’à récemment. Il est mentionné dans de nombreuses sources antiques (Lettres d’Amarna, Ancien testament, manuscrits de Qumrân, Eusèbe de Césarée, Sozomène).

Les prospections israéliennes récentes décrivent les remparts et le glacis qui sont toujours visibles au sud du site, des « structures », une « porte », des tombes proches et proposent une datation des vestiges allant du Bronze Moyen IIa, IIb, à la période mamelouke, en passant par le Bronze récent, le Fer A1-2, les périodes perse, romaine, byzantine, mamelouque et ottomane.

                  Toutes ces époques sont effectivement bien documentées sur le site, aujourd’hui encore. Ainsi, on peut voir le rempart et son glacis de l’Âge du Bronze moyen et un collègue palestinien, de l’Université de Birzeit préalablement associé au projet, a fouillé une partie de ce rempart et mis au jour une tour pleine. Sur le plateau sommital, il a également fouillé des secteurs d’habitat du Bronze moyen et récent. Sur le plateau lui-même et sur les terrasses inférieures, les prospections de révèlent un important matériel céramique datant des périodes reconnues par les prospections israéliennes. Sur « l’acropole » également, des vestiges de la période mamelouke et ottomane sont encore en élévation partielle et recouvrent ceux de la période byzantine. En outre, sur une des terrasses au nord du site, apparaissent aussi les murs d’un grand bâtiment et une margelle de puits ou de citerne, qui datent de la période romaine et malheureusement détruits en grande partie au bulldozer par des pilleurs. Un autel d’époque romaine a été découvert par nos soins en 2016, dans le bassin d’une seconde source, au sud du site et porte sans doute une inscription à Jupiter Héliopolitain. Nos fouilles, ainsi qu’évoqué ci-dessous, ont révélé plusieurs secteurs de la nécropole, dont les tombes datent en majorité de l’âge du Fer, mais nous avons également fouillé une tombe hérodienne, en usage jusqu’à la période protobyzantine. Pour cette même époque nos fouilles ont concerné des secteurs situé en contrebas du tell lui-même.

                  Au cours de nos campagnes 2015-2016, nous avons mené des prospections géophysiques et dressé le plan topographique du site.

                  Depuis 2016, nous avons fouillé quatre secteurs datant de la période romaine tardive et de la période protobyzantin. Les secteurs 1 et 2 ont été explorés d’après les résultats des prospections géophysiques sur les terrasses inférieures du tell, là où par ailleurs abondent en surface la céramique romaine et protobyzantine et les tesselles de mosaïques. Ces fouilles n’ont apporté que des résultats en-deçà de nos attentes. Dans le secteur 1, nous avons néanmoins découvert l’entrée d’un abri souterrain, dont l’accès s’est révélé peu compatible pour une exploration plus approfondie. De tels abris sont nombreux dans la région et on fait remonter leur existence à la révolte de Bar Kokhba ; l’usage de certains d’entre s’est poursuivi jusqu’au XXè s. Dans le cas présent, on remarque quelques tessons de céramique ottomane dans les murs qui ont été construits pour renforcer les parois naturelles d’une des grottes. Le secteur 2 a révélé un fond de carrière, remployé comme habitat à la fin de l’époque romaine ou au début de la période protobyzantine. Situé un peu plus au  nord, et toujours en contrebas du tell, le secteur 4, fouillé en 2017, nous a en revanche apporté davantage de renseignements sur l’occupation des mêmes périodes. Nous y avons dégagé une partie d’un bâtiment de stockage ou à vocation artisanale, perturbé par l’installation d’une nécropole ottomane (quatre tombes pour cinq individus, dont deux immatures, ont été dégagées).

                  Nous avons également entrepris un inventaire des tombes des nécropoles : 53 tombes ont ainsi été identifiées. Elles sont creusées dans le substrat ou exploitent des cavités naturelles. Ainsi nous avons pu répertorier, grâce au matériel résiduel, des tombes datant du Bronze, du Fer, de l’époque hellénistique et des époques romaine et byzantine. Nous avons pu placer certaines tombes sur le plan topographique du tell et de ses environs immédiats, et une cartographie de l’ensemble des nécropoles est en cours qui, prévoit la géolocalisation des l’ensemble de tombes en dehors du tell lui-même.

                  Dans ces nécropoles, nous avons relevé et/ou fouillé quatre tombes depuis 2016 et encore au cours de l’année 2017. Elles datent de la fin de l’Âge du Fer (pour trois d’entre elles, n° 10, 11, et 42), ou de la période hérodienne  (n° 26, en 2017) (avec une occupation qui se poursuit jusqu’à la période protobyzantine). La plus ancienne (n°11) est une tombe à chambre unique, et possède une fosse centrale entourés sur trois côtés de banquettes. Sa voisine, la tombe n°10, a la même structure, mais a été munie de 3 loculi taillés à partir du niveau supérieur des banquettes, peut-être à une époque ultérieure. L’une et l’autre possèdent en outre dans leur angle nord est une petite fosse quasi circulaire pour des dépôts secondaires.

                  La tombe 42 est bien différente un vestibule, et trois chambres funéraires disposées en U à partir de ce vestibule. Chacune d’elles est munie de banquettes, également sur trois de leurs côtés. Elle semble dater de la fin de l’âge du Fer.

                  La tombe 26 est une grande tombe monumentale qui possède un vestibule et une grande chambre funéraire à fosse centrale définissant trois banquettes. On y  remarque aussi une fosse de dépôts secondaires dans un de ses angles. Six loculi à couverture en bâtière ont été taillés dans les parois de la chambre funéraire. Sa structure architecturale et le matériel prélevé permettent de la dater de l’époque hérodienne, mais son usage s’est poursuivi jusqu’à la période protobyzantine.

Les résultats de nos  premières campagnes ont été plubliés dans un article de la livraison 2018 de la Revue Syria, sous le titre : "Tell Keila, quatre années de recherches".

Campagne 2018 :

A la fin de l'été 2018, cette campagne, menée avec une équipe de 13 personnes venues de France et d'Espagne et d'une dizaine d'ouvriers. Nous avons pu cartographier le tracé du rempart de l'âge du Bronze moyen, grâce à une prospection et à des sondages, qui ont permis de confirmer la date de la construction de la fortification et de celle du glacis qui la recouvre, datable quant à elle de l'âge de Fer.

Nous avons fait faire par des architectes de la l'Université Polytechique de Valencia (Espagne) des plans et le coupes détaillés des tombes que nous avons dégagées antérieurement et d'une nouvelle tombe (n°27).  Nous avons dû également intervenir d'urgence sur une grande tombe sous grotte du Bronze récent (N° 54), située sur les pentes sud-est du tell, que des fouilleurs clandestins commençaient à piller. Nous n'avons pu en dégager qu'une partie pendant la campagne (mais déjà avec une trentaine de caisses de matériel recueilli). La Direction des Antiquités d'Hébron n'a en faire terminer la fouille après notre départ.

 

Enfin, sur le plateau sommital, nous avons mis au jour un bâtiment de l'époque mamelouke, que jouxte un baptistère paléochrétien (secteur 5). Nous avons dégagé deux sols mosaïqués successifs, et la cuve baptismale. Celle-ci est endommagée à l'est, mais, à l'ouest, le sol le plus ancien comporte une mosaïque inscrite, au nom des donateurs de cette structure, un prêtre, Antôninos et un diacre, Aianès.

La campagne 2019 s'est attachée principalement à la poursuite des fouilles sur le mur de fortification, à la recherche de la porte principale de rempart du Bronze moyen. Pour cette dernière, nous formulions l'hypothèse qu'elle devait se trouver près de l'unique tout du rempart. Nous avons donc dégagé cette tour dans son ensemble (elle fait 11 m de long et près de 5 m de large), et elle est liée au rempart. Cela dit, l'équipe de Birzeit, qui l'avait en partie fouillée, nous a aussi laissé ses gravats en place et le matériel encore présent s'en trouve mêlé à celui qi devait être en place à l'intérieur du blocage de la tour comme par-dessus l'intérieur du mur, entre ses deux parements où nous avons aussi effectué un sondage. Il nous a donc été impossible d'étblir une stratigraphie pertinente. Néanmoins, la plus grande partie du matriel céramique appartient à l'âge du Fer, ce qui semble confirmer qu'une réfection d'importance a été pratiquée à cette époque, qui est sans doute aussi celle où on a conforté le mur avec un glacis. Il faut noter cependant qu'une part très infime de la céramique remonte au Bronze moyen ou même ancien. De nouveaux sondages seront donc nécessaires pour confirmer ces datations. Quant à la porte, elle n'a pas été retrouvée. Peut-être n'est-elle plus à cet emplacement au Fer, et a-t-elle été implantée là où des bulldozers ont endommagé définitivement le rempart, près des pentes sud-est du tell. Nous avons également cherché, dans le secteur du baptistère, la trace d'une église adjacente. La parcelle agricole a été abondamment labourée. De l'église, nous n'avons retrouvé qu'une partie d'une abside. Celle-ci appartient certainement au second état du bâtiment ecclésial, tout comme trois colonnes, dont deux possèdent un chapiteau orné de croix gravées sur deux côtés. Il est imposssible de dire en l'état si le baptistère occupait une nef latérale ou un bâtiment séparé. L'ensemble a été recouvert à la période mamelouke, comme en témoigne la céramique si caractéristique de cette époque. Nous avons affaire en l'occurence soit à un grand bâtiment de prestige (le sol en était recouvert de mosaïques), auquel appartiennnent certains des vestiges mis au jour en 2018. Ceux-ci comportait deux bassins, recouverts de marbre ou de mosaïques. Il pourraient constituer une partie thermale du bâtmiment. Ces derniers résultats, ainsi qu'un état de la questions sur les sources antiques qui mentionnent le site, sont en cours de publication dans les actes du colloque du GIS "Humanités qui s'est tenu à Lyon en décembre 2018.

 

Activités de Recherche

Collaboration à plusieurs équipes de recherche :

 

  • Rattachement au Labex Archimède « Archéologie et Histoire de la Méditerranée et de l'Égypte anciennes » ANR 11, Montpellier3-CNRS (septembre 2017)
  • Rattachement à EA 2444 C.R.I.S.E.S. depuis Avril 2005 (anciennement EA 735 (Centre d’Études et de Recherches sur les Civilisations Antiques de la Méditerranée - CERCAM)
  • Chercheur associé à l’HiSoMA, UMR 5189 (Maison de l’Orient et de la Méditerranée) après un accueil en délégation en 2011-2012
  • Rattachement à l’EA 2575 (Paris IV-Sorbonne) : Histoire et Anthropologie religieuse (2003-2005). Participation au colloque « La religion que j’ai quittée », Paris, Juin 2004.
  • Centre Camille Jullian, UMR C 9968, Archéologie du Sud-Est de la France et de la Méditerranée occidentale, Aix-en Provence (Directeur: A. Hermary). Chercheur associée à partir de Décembre 1993 et jusqu’en 2000 (participations aux opérations placées sous la responsabilité de M-C. Amouretti (1993-95) et d'A. Hermary (1996-99: les cultes dans les colonies phocéennes).
  • UPR 290 du CNRS de Montpellier-Lattes (actuellement UMR 5140): Civilisations protohistoriques du Midi de la Gaule (directeur G. Barruol, puis M. Py et P. Garmy). Chercheur associée de 1985 à 1987, dans le cadre de mes recherches sur les questions de l'eau sur les oppida. Depuis 1996- 2000, participation au thème 22, Architecture publique et monumentale en Gaule Méridionale (responsable A. Roth-Congès). Chercheur associé à l'UMR de 1997 à 2000.
  • Programme H12 du Ministère de la Culture: Projet de recherche collectif sur l'habitat groupé gallo-romain et les agglomérations secondaires en Languedoc-Roussillon: 1996-99, rédaction de la notice sur l'oppidum de Mus (Sauve, Gard).
  • ATP du CNRS sur l'Aqueduc de Nîmes et le Pont du Gard (sous la direction de J-L. Fiches, G. Fabre et J-L. Paillet) : recherches sur le terrain, de 1984 à 1986, afin de déterminer le tracé de l'aqueduc, et participation à la publication de l'équipe, sur la question de l'eau dans la Nîmes antique.
  • Fouilles de Lattes en 1986, du 5 juillet au 25 août, sous la direction de J-L. Fiches, M. Py et M. Bats : fouille de l'habitat.

Publications

  • -Ouvrage :

BLÉTRY. S. (dir), Zenobia-Halabiya, Habitat urbain et nécropoles, Cinq années de recherches de la mission syro-française (2006-2010), Cuadernos Mesopotamicos 6, La Coroña, 2015, 572 pages, 604 figures + CD.

 

  • -Chapitres d'ouvrage.

 

*BLÉTRY, S. et FERRAND, M., «L'oppidum de Mus (Sauve, Gard)» in Les agglomérations gallo-romaines en Languedoc-Roussillon, J.-L. Fiches ed, Monographies d’Archéologie méridionale 13-14, 2002, 684-694.

*BLÉTRY S. (1991). «Témoignages sur l'eau dans la Nîmes antique», in L'aqueduc antique de Nîmes et le Pont du Gard, J-L. Fiches, G. Fabre, J-L. Paillet eds, Paris, CNRS, 1991,119-142.

 

  • -Articles dans des revues scientifiques spécialisées avec comité de lecture.

*BLÉTRY, S., « Tell Keila, résultats de quatre années de recherches »,  à paraître in Syria 95 , 2018, 16 pages hors illustrations.

*BLÉTRY, S., « Les nécropoles de Halabiya-Zénobia, premiers résultats des observations et prospections menées en 2009 et 2010 », Syria 89, 2012, 305-330.

*BLÉTRY, S., « La campagne 2010 de la mission archéologique franco-syrienne à Halabiya-Zénobia », Res Antiquitatis, Journal of Ancient History 2, 2011, 229-258.

*BLÉTRY, S., et al., « Trois années de recherches à Zénobia-Halabiyé (Syrie), ville forteresse proto-byzantine sur le limes oriental », Semitica et Classica, 3, 2010, 249-264

*BLÉTRY S., « Reprise des travaux sur le site de Halabiyé-Zénobia, Eté 2007-janvier 2008 », Chronique Archéologique de Syrie 3, 2009, Damas, Centre Bassel, 231-243.

*BLÉTRY, S. : « Campagne 2006 à Halabiyé-Zénobia », Annales Archéologiques Arabes Syriennes 47-48, 2004,197-211.

*BLÉTRY, S., «Les lions-fontaines en Grèce, approche symbolique d'un thème iconographique», Bulletin archéologique du CTHS 28, 2001, 59-79.

*BLÉTRY, S., «L'autel de Loreia Pia de Glanum et les «divinités écoutantes», Revue Archéologique de Narbonnaise, 1998, 155-157.

*BLÉTRY S., «L'eau et les villes de l'Orient hellénistique», Cahiers d'Histoire des techniques, 3, 1995, 49-81.

*BLÉTRY S., «Habitat et urbanisme sur le site de Humeima, Recherches préliminaires», Annual of the Department of Antiquities of Jordan, XXXIV, 1991, 313-319.

*BLÉTRY S., «La maîtrise de l'eau sur les oppida du Languedoc oriental», Revue Archéologique de Narbonnaise 19, 1986,1-29.

*BESSAC J-C. et BLÉTRY S., «Découverte de deux puits antiques à Combas (Gard)», Revue Archéologique de Narbonnaise 17, 1984, 187-221.

 

  • Actes de Colloques, Mélanges, Catalogues d'exposition, ouvrages collectifs :

*BLÉTRY, S., « Éclairage mutuel des sources textuelles et archéologiques pour l’étude du site de Tell Keila, Cisjordanie », Congrès du GIS Humanités, Sources et langues de l’Europe et de la Méditerranée « Étudier les Humanités aujourd’hui : nouveaux enjeux et nouvelles méthodes », Lyon 17-19 décembre 2018, en cours de publication.

*BLÉTRY, S., « The Necropolises of Halabiya-Zenobia », in Archaelogical Explorations in Syria 2000-2011, Proceeding of International Syrian Congress on Archaeology and Cultural Heritage, 3-6 December 2015 Beyrouth, Janine Abdul Massih and Shinichi Nishiyama eds, 407-415.

*BLÉTRY, S., « L’urbanisme et l’habitat de la ville de Zénobia-Halabiya : résultats de la mission franco-syrienne (2006-2010) », in  New Cities in Late Antiquity, Efthimois Rizos (ed)., Bibliothèque de l’Antiquité Tardive 35, Turnhout, 2017, 137-152.

*BLÉTRY, S., « Zenobia-Halabiya », in A History of Syria in One Hundred Sites, Youssef Kanjou and Akira Tsuneki eds, Oxford, Archeopress, 2016, 388-392.

*BLÉTRY, S., « Si vis pacem, para bellum, La politique de paix de Justinien avec l’empire perse. L’exemple d’un cas historique et archéologique : Zénobia », Actes du colloque La fabrique de la paix, Montpellier, 2-4 octobre 2013, Presses de l'Université Laval, Québec, 2015, 45-66.

*BLÉTRY, S., « Guerre et paix sur l’Euphrate entre Perse et Byzance au temps de Justinien : si vis pacem, para bellum. Les apports de l’étude du cas historique et archéologique de Zenobia », Hommages à Jean Bouffartigue et Pierre-Louis Malosse, Revue d’Études Tardo-antiques (RET), 4, Supplément 3, 2014-2015, 73-101.

*BLÉTRY, S. : «Reprise des recherches à Zénobia-Halabiyé», Actes des IIè rencontres internationales franco-ibériques d’Archéologie et d’Histoire du Proche-Orient, La basse et moyenne vallée de l’Euphrate : zone de frontières et d’échanges, Lisbonne, 8-11 mars 2007, Lisbonne, 2009, 79-96.

*BLÉTRY., S., «Du polythéisme débridé à la sagesse du syncrétisme», Actes du Colloque « La Religion que j’ai quittée », Paris, Juin 2004. Presses Universitaires Paris Sorbonne, coll. Religions dans l’histoire, 2007, 13-24.

*BLÉTRY, S., «Les religions de Palmyre à l'époque de Zénobie, permanences et phénomènes émergeants», Catalogues de l'exposition «Moi, Zénobie, reine de Palmyre«, Paris, Septembre-Décembre 2001, H. Lavagne ed., Paris, Skira/ Seuil, 2001, 67-71.

*BLÉTRY, S., «Problèmes et problématiques liés à l'étude de la déesse syrienne», Techniques et sociétés en Méditerranée, J.-P. Brun et P. Jockey éds., MMSH, Aix-en-Provence, Paris, Maisonneuve, 2001, 724-734.

*BLÉTRY, S., «Le lion, symbole du pouvoir féminin en Orient (et en Grèce ?)», Actes du Colloque Images et représentations du pouvoir et de l'ordre social dans l'Antiquité, Angers, 28-29 Mai 1999, Paris, de Boccard, 2001, p.121-128 et fig.12-19.

*BLÉTRY, S., «Hadrien et Palmyre», Catalogue de l'exposition «Hadrien, trésors d'une villa impériale«, Paris, 22 Septembre-19 Décembre 1999, Jacques Charles-Gaffiot et Henri Lavagne (eds.), Electa, Milan, 1999, 61-62.

*BLÉTRY, S., « Pour une nouvelle approche du symbole du lion, Grèce, Egypte, Orient», Actes du Colloque «Le Nil et la Méditerranée«, Montpellier, Juin 1998, Orientalia Monspeliensia XII,35-47.

*BLÉTRY S., « La maîtrise de l'eau sur les oppida de Gaule méridionale », Actes du Congrès international d'Athènes, 20-24 Mai 1988, L'eau et les hommes en Méditerranée et en Mer Noire dans l'Antiquité, de l'époque mycénienne au règne de Justinien, Centre européen de Coordination, de Recherche et de Documentation en Sciences Sociales, Vienne, Centre National de Recherches Sociales, Centre de recherches néo-helléniques, Athènes, 1992, 225-265.

*BLÉTRY S., « Le culte rural des eaux dans les cités antiques de Béziers, Nîmes et Lodève », Actes du 110è Congrès des Sociétés Savantes de Montpellier, Paris, CTHS, 1985, 241-253.

*BLÉTRY, S., « Les recherches de la mission syro-française sur le site de Zénobia-Halabiya, 2006-2010», in Projet Khanuqa. Archéologie au défilé basaltique du Moyen Euphrate (Deir ez-Zor, Syrie),  F. Caramelo et J. L. Montero (eds.), Res Antiquitatis, Journal of Ancient History 5, 2014, sous presse.

*BLÉTRY, S., « The Necropolises of Halabiya-Zenobia », International Syrian Congress on Archaeology and Cultural héritage, 3-6 december 2015 Beyrouth, Janine Abdul Massih and Kiyohide Saito eds, en cours de publication

 

  • Recensions :

* BLÉTRY, S., Compte rendu de l’ouvrage de Annie-Sartre-Fauriat et Maurice Sartre, Inscriptions Grecques et Latines de la Syrie, tome XIV : La Batanée et le Jawlān oriental, Beyrouth : Presses de l’Ifpo, 2016. – 2 vol., 707 p. : bibliogr., fig., index. – (Collection U : Histoire), http://www.revue-etudes-anciennes.fr/?search-class=DB_CustomSearch_Widget-db_customsearch_widget&widget_number=3&cs-Auteur-0=&cs-titre-1=inscriptions&cs-rectype-2=notes-de-lecture&search=Rechercher, 12 juillet 2018.

*BLÉTRY, S., Compte-rendu de l’ouvrage de Maurice Sartre, L’historien est ses territoires (Scripta Antiqua 70, Ausonius, Bordeaux, 2014, 740 p.) in REA 117, 2015, 786-789

 

  • Publications numériques :

 

*BLÉTRY S., Campagnes de fouilles à Halabiya-Zénobia :

http://crises.upv.univ-montp3.fr/equipe/chercheurs-et-enseignants-chercheurs-rattaches-a-titre-principal/archeologie/bletry/

 

*BLÉTRY S., « Le De Aedificiis de Procope, la Propagande à l’aune de la réalité. L’exemple de Zénobia-Halabiyé », Colloque « La fabrique de l’événement », Montpellier, Université Paul Valéry, 18-20 septembre 2008 :

http://crises.upv.univ-montp3.fr/equipe/chercheurs-et-enseignants-chercheurs-rattaches-a-titre-principal/archeologie/bletry/

et sur HAL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01166823

 

  • Valorisation de la recherche, Articles, grand public :

 

*Midi Libre, 3 décembre 2015, « Ils détruisent, c’est tout »

*Publico 15 août 2015, « Para Sylvie Blétry, Palmira é o mais belo siti sirio par estudo periodo romano »

*Publico 23 Août 2015 « Palmira   é um  cenário  perfeito para  intimidar o  mundo »

*Midi Libre, 3 mars 2015, « Un patrimoine mondial en danger de mort »

*Midi Libre, 1er janvier 2013, « Euphrate, fleuve de douleur »

*BLÉTRY, S., VILLENEUVE E., « Zénobia bientôt submergée », Le Monde de la Bible 188, Mars-Avril 2009, 49.

BLÉTRY S., « Reprise des recherches archéologiques à Zénobia-Halabiyé », Archéologia 457, Juillet-Aout 2008, 31-33.

 

  • Conférences, actes de colloques non publiés :

 

*BLETRY, S. « « Research in Tell Keila », International Conference on Archaeology and Tourism in Palestine, Université de Birzeit, Territoires Palestiniens, mars 2017.

* BLÉTRY, S. « Recherches à Tell Keila », Journée d’Études : Actualité de la recherche archéologique en Palestine, Université de Poitiers, 15 février 2017.

*BLÉTRY, S. « Clameurs des religions d’Orient : le culte de la Dea Syria, Atargatis », Séminaire du CERCAM 2007-2008, « Le paysage sonore dans le monde gréco-romain : du bruit au chant », Université Paul-Valéry, 10 mars 2008.

*BLÉTRY, S. «The Example of a Syrian site’s Preservation and its Presentation for Cultural Tourism : Zenobia on the Euphrates », «Challenges in Preserving and Managing of Cultural Heritage Resources », International Conference held in the Yarmouk University, Irbid (Jordan), 5-7 decembre 2007.

*BLÉTRY, S., «Artargatis-Derketo in the Nabatean Area», Proceedings of the Second International Conference on Nabatean Studies, edited by Kharieh ‘Amr. Published under auspices of Al-Hussein Bin Talal University and Petra Regional Authority. (In Press), Petra, Jordan, October 2002, 29-31 .

*BLÉTRY, S., «Atargatis, un avatar classique des déesses-mères proche-orientales ? », Actes du deuxième colloque international d'Histoire des religions, G. Capdeville ed., Paris, 20-23 Novembre 2000.

*BLÉTRY, S., «À propos d'une phrase des «Mémoires d'Hadrien«, Hadrien et Palmyre», Actes du Colloque Mémoires d'Hadrien et héritages de la Romanité », Vaison-la-Romaine, 28-30 Octobre 2000.

 

  • Participation à des colloques, journées d’étude, tables-rondes, workshops internationaux

*Mars 2017 : International Conference on Archaeology and Tourism in Palestine, Université de Birzeit, Territoires Palestiniens

*Février 2017 : Journée d’Études : Actualité de la recherche archéologique en Palestine, Université de Poitiers.

*Décembre 2015 : International Syrian Congress on Archaeology and Cultural héritage, Beyrouth, Liban

*Juin 2013 : workshop sur « le patrimoine archéologique des Territoires Palestiniens », Université de Birzeit, Territoires Palestiniens

*Octobre 2013 : Colloque « La fabrique de la paix », Université Paul-Valéry, Montpellier

*Novembre 2013 : «  New Cities in Late Antiquity », Istanbul, Tuquie

*Septembre 2008 : Colloque « La fabrique de l’événement », Université Paul Valéry, Montpellier

*Mars 2007 : IIè rencontres internationales franco-ibériques d’Archéologie et d’Histoire du Proche-Orient, La basse et moyenne vallée de l’Euphrate : zone de frontières et d’échanges, Lisbonne, Portugal

*Décembre 2007 : «Challenges in Preserving and Managing of Cultural Heritage Resources », International Conference held in the Yarmouk University, Irbid (Jordan)

*Octobre 2002 : Second International Conference on Nabatean Studies, Petra, Jordan

*Mai 1988 : Congrès international d'Athènes, L'eau et les hommes en Méditerranée et en Mer Noire dans l'Antiquité, de l'époque mycénienne au règne de Justinien, Athènes, Grèce