SAUZEAU Pierre

 

Professeur honoraire de langue et littérature grecques à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3

Spécialiste d’Homère et plus généralement de sémantique historique, j’ai travaillé sur le nom d’Argos et sur la mythologie qui s’y rapporte. J’ai également exploré un champ particulier de l’histoire de la Grèce antique que j’appelle « l’histoire imaginaire ». Ma recherche s’est ensuite élargie au vocabulaire et à la symbolique des armes. Une autre dimension de mon travail concerne la mythologie comparée des peuples de langue indo-européenne : j’ai proposé, avec mon frère André, un élargissement de la théorie dumézilienne.
Enfin, une partie de mon activité se consacre au parallèle des textes et des images dans le domaine de la mythologie.

Blog de Pierre et André Sauzeau sur la mythologie comparée indo-européenne →

Désormais relayé par un nouveau blog : lien

Thèse (nouveau régime) :
Les Partages d’Argos. Recherches sur l’imaginaire de la Cité rayonnante. (Directeurs : Michel Casevitz et Pierre Vidal-Naquet). Soutenance le 14 janvier 1994 (mention très honorable avec félicitations du Jury).

Résumé de la thèse :
Nous partons du nom d’Argos et de son apparente polysémie, pour en dégager le sens : “pays de la lumière, de la vie et de la Souveraineté”. Ces significations sont éclairées par l’analyse des textes homériques et de la poésie archaïque, et par l’étude de légendes comme celle des Argonautes. Dans une deuxième partie, nous étudions les conséquences du Jugement des Fleuves. Les Argiens ont choisi Héra la Souveraine, et doivent subir la Sécheresse à laquelle les condamne Poséidon vaincu ; d’où un partage d’Argos sur le plan de la géographie symbolique. La Cité se trouve au point d’équilibre entre les deux pôles que constituent l’Héraion et Lerne. C’est un Centre hanté par la périphérie. L’analyse des grandes légendes argiennes (Proetides, Iô, Danaïdes) vient confirmer cette structure symbolique. Dans une troisième partie, nous étudions quelques points obscurs ou méconnus de l’histoire d’Argos que la sémantique et le point de vue de l’Imaginaire peuvent éclairer , comme le pseudo -empire argien, l’oracle de Sépéia ou l’affaire des Mille. L’importance du phénomène de l’éponymie est particulièrement soulignée.

Résumé de la thèse Les Partages d’Argos in L’Information Littéraire, mars-avril 1994, p. 3-5.

 

Publications :

 

Ouvrages :

 

- Pierre SAUZEAU, Dionysos transgenre ou la divine fluidité, à paraître.

 

- Jacqueline SAUZEAU, PIERRE SAUZEAU, Fables grecques et latines de l'Antiquité.  Paris, Les Belles Lettres, 2018, 410 p.

Présentation de l'éditeur :
L’histoire de la fable pour les Anciens commence par une fable, celle d’Ésope, l’esclave difforme à l’esprit subtil, qui faisait parler les bêtes avec plus de sagesse et d’humour que leurs maîtres. En prose ou en vers, regroupées dans des recueils anonymes, dans des oeuvres personnelles de poètes comme Phèdre, Avianus ou Babrius, parfois présentes chez de plus grands comme Hésiode, Aristote, Tite-Live ou Horace, elles fondent une tradition dont se nourrira le génie de La Fontaine.
Véritable comédie humaine drôle et cruelle, ces fables ne s’adressent pas aux enfants en priorité… mais ont beaucoup pour leur plaire, parce qu’elles savent amuser en instruisant, et qu’elles disent la vérité.
Ce volume réunit pour la première fois le vaste ensemble des fables grecques et latines de l’Antiquité, dans des traductions nouvelles ou entièrement refondues.

 

– Pierre SAUZEAU et André SAUZEAU, La bataille finale. Mythes et épopées des derniers temps dans les traditions indo-européennes. Paris, L’Harmattan, 2017, 392 p.

Présentation de l’éditeur :
Le Crépuscule des Dieux scandinave, l’Atlantide de Platon, les combats de la Théogonie grecque, la Geste de Troie, le règlement de comptes à Ithaque, la Révolution qui a aboli la royauté à Rome, la guerre lavinienne dans l’Énéide, l’histoire mythique des « Conquêtes de l’Irlande », l’immense combat d’Aliscans, la grande épopée indienne du Mahābhārata : tous ces récits, part importante du patrimoine culturel de l’Europe et de l’Asie méridionale, relèvent de genres et de champs d’étude bien différents. Nous pensons pourtant pouvoir établir qu’ils dérivent d’un commun héritage indo-européen, d’une « matrice mythique » décrivant la « fin d’un âge », ou la « fin des temps », sous forme d’une bataille cataclysmique opposant des camps apparentés ; « bataille finale » dont les camps sont définis en relation avec les quatre « fonctions » indo-européennes.
Pierre Sauzeau, agrégé de Lettres classiques, professeur émérite à l’Université Paul-Valéry (Montpellier), est un spécialiste d’Homère et de mythologie comparée.
André Sauzeau, de formation scientifique, s’intéresse notamment à l’analyse des structures mythiques dans les traditions, les spéculations théoriques et les fictions.

 

– Hélène MÉNARD, Pierre SAUZEAU et Jean-François THOMAS (s. dir.), La Pomme d’Éris. Le conflit et sa représentation dans l’Antiquité, Montpellier, PULM, 2012, 572 p.

Présentation de l’éditeur :
Le conflit : voilà un sujet qui ne risque guère d’être jugé anachronique ou secondaire. L’ouvrage s’inscrit dans la série que les spécialistes de l’Antiquité de l’université Paul-Valéry — Montpellier III ont publiée depuis une vingtaine d’années sur d’importantes questions d’anthropologie et d’histoire des mondes anciens.
Le thème général du conflit et de ses représentations dans l’Antiquité est ici abordé de façon résolument pluridisciplinaire : historiens de l’art, des mythes, des idées et des sociétés, linguistes et philologues, comparatistes, spécialistes des mondes égyptien, grec, romain, celtique, indien, explorent les voies réelles ou imaginaires qui, des commencements mythiques jusqu’à l’Antiquité tardive, ont conduit les individus au déchirement, et les peuples à la discorde, à la violence intestine, à la guerre, mais aussi à la gestion, rituelle, juridique ou politique, voire au dépassement des conflits.
Il faut, pour se haïr et se combattre, reconnaître l’Autre, fût-ce en nous mêmes ; d’où le caractère à la fois fondateur et tragique de cette expérience cruciale.

 

– Pierre et André Sauzeau, La quatrième fonction Marginalité et altérité dans l’idéologie indo-européenne, Paris, Les Belles Lettres, 2012, 520 p.

Présentation de l’éditeur :
Cet ouvrage s’inscrit dans la tradition des études de mythologie issues de Georges Dumézil. Celui-ci, par la comparaison des textes et des institutions relevant de plusieurs cultures de langues indo-européennes (surtout l’Inde, l’Iran, Rome, la Scandinavie, plus rarement le monde celtique ou slave) a établi la trifonctionnalité comme structure essentielle de l’idéologie des Indo-Européens :
1re fonction : sacré – souveraineté – normes
2e fonction : force, guerre
3e fonction : richesse, beauté, fécondité
Il ne s’agit pas forcément d’une structure sociale réellement institutionnalisée, mais d’un modèle de l’ordre social et cosmique.
La théorie dumézilienne de la trifonctionnalité n’entend pas tout expliquer. C’est pourquoi notre intention n’est pas seulement d’apporter de nouvelles séries trifonctionnelles ou des comparaisons inattendues ; il ne suffit pas non plus d’élargir le champ de l’enquête à la Grèce, longtemps négligée — à tort ! Il s’agit de renouveler la théorie dumézilienne grâce à l’hypothèse de la quatrième fonction :
4e fonction : l’Ailleurs, l’Étrange, le non-Ordre.
Ce modèle élargi, proposé jadis par les frères Rees, a été développé par l’anthropologue britannique Nick Allen et récemment par les auteurs dans plusieurs publications. Il permet, sans renier aucunement les découvertes de Dumézil, de progresser dans la compréhension des anciennes mythologies indo-européennes. Ce livre offre un exposé approfondi de la théorie quadrifonctionnelle, se développant notamment selon les axes suivants :
– rapport entre structure quadrifonctionnelle et appréhension numérique du monde
– rapport entre structure quadrifonctionnelle et système de couleurs : les proto-Indo-Européens pratiquaient un système de quatre couleurs fondamentales (blanc brillant, rouge, noir, « chlore ») associé aux quatre fonctions
– analyse des concepts, des représentations et des pratiques sociales de l’exclusion, de la marginalité, de l’altérité
– établissement des complexes théologiques qui organisent la théologie de la quatrième fonction
– caractérisation de la quatrième fonction dans son rapport aux trois fonctions « duméziliennes »

 

– Pierre SAUZEAU et Jean-Claude TURPIN (s. dir.), Philomythia. Mélanges offerts à Alain Moreau. Montpellier : Presses universitaires de la Méditerranée, 2008, Collection Cahiers du GITA n°16-2008, 304 p.

 

– Pierre SAUZEAU et Thierry VAN COMPERNOLLE (s. dir.), Les armes dans l’Antiquité. De la technique à l’imaginaire. CERCAM, Publications de l’Université Paul Valéry – Montpellier III, 2007, 691 p.

          

 

 

– « Les Anciens, les mythes et la croyance religieuse », in Mythes grecs, mythes bibliques, l’humain face à ses dieux (s. dir. Élian Cuvillier et Jean-Daniel Causse), Paris, Cerf, 2007, p. 45-64.

Présentation de l’éditeur :
« Perçu sans lien avec l’histoire et dénué de toute vérité, le mythe est souvent identifié à une fable ou une légende. Les auteurs de cet ouvrage, en se distinguant de cette manière de voir, comprennent le mythe comme rapport singulier à la vérité. Les grands récits de la Bible, comme aussi les textes majeurs de la Grèce antique, sont traversés par la question centrale de savoir comment dire l’origine : l’origine des dieux, du monde, du mal, de la mort, de l’humanité, de l’histoire de chaque individu. Le mythe y répond par un récit, mais un récit qui indique que l’origine n’a pas de commencement chronologique repérable et qu’elle échappe au pouvoir de la langue. C’est pourtant l’impossible à dire que le mythe entend dire, non pour en annuler le caractère indicible, mais pour le saluer et recueillir ses multiples effets imaginaires et langagiers.
Quelle fonction attribuer aux mythes ? Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? Comment opère le mythe biblique dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament ? La résurrection du Christ appartient-elle – et si oui, comment – au registre du mythe ? En quoi le mythe est-il le langage d’un événement qui fait origine pour un être humain ?
Telles sont quelques-unes des questions traitées, ici par Jean-Daniel Causse, Élian Cuvillier, Patrick Guyomard, Dany Nocquet, Catherine Salles et Pierre Sauzeau. »

– Pierre SAUZEAU, Christine AMIECH, Valérie FROMENTIN, Silves grecques 2007-2008. Homère, Iliade, chant XVI. Euripide, Les Phéniciennes. Denys d’Halicarnasse, Antiquités romaines, livre I. Neuilly, Éditions Atlande, 2007, 190 p. (Collection Clefs Concours, Lettres classiques).

 

Les partages d’Argos – Sur les pas des Danaïdes. Paris : Belin, 2005, 395 p.

Présentation de l’éditeur :
« Ce voyage dans le mythe grec commence au pays des noms, c’est-à-dire par Homère. Car Argos n’est pas une cité comme les autres : son nom, au centre des traditions les plus archaïques de la Grèce, suggère un  » éblouissement de lumière blanche-rapide « . Plus qu’un toponyme, Argos est un concept qui rayonne depuis la préhistoire indo-européenne. C’est le pays de la souveraineté féminine, où règne Héra aux bras blancs, où courent les blanches cavales. Domaine royal, que le mythe partage à loisir, entre Héra et Poséidon, entre Sécheresse et Humidité. Suivons, conduits cette fois par Pausanias, la réalité des paysages argiens, des sentiers où circulent les mythes, depuis les collines arides de l’Héraion jusqu’aux marécages de Lerne : les errances d’Iô, la blanche génisse, puis le sanglant retour des Danaïdes, dont le mariage et le crime structurent la Cité, son territoire et son histoire. »

Compte rendu : Voire l’article de Marco V. GarcÍa Quintela : « Una arqueologÍa del paije argivo : sobre Sauzeau 2005 », in Dialogues d’histoire ancienne, 33/1-2007, Presses universitaires de Franche-Comté, p. 125-144.


– Résumé :
« On présente le livre de P. Sauzeau sur la mythologie d’Argos comme une archéologie, au sens étymologique, qui décrit la construction du paysage argien comme bon pour les hommes dans la mesure où la dialectique des rapports entre les dieux (surtout Héra et Poséidon) le rend habitable. On souligne aussi les éléments d’originalité méthodologique, comme une heureuse coexistence entre perspectives structurelles et génétiques, avec une place d’honneur pour l’héritage indo-européen et un bon usage des étymologies. Pour finir, le livre est placé dans un cadre de recherche plus large, qu’on pourrait appeler ‘topologie comparée’ ».

 

– Resumen :
“Se presenta el libro de P. Sauzeau sobre la mitología de Argos como una arqueología, en sentido etimológico, que describe la construcción del paisaje de la llanura argiva como adecuado para una comunidad humana en la medida que la dialéctica de las relaciones entre los dioses (básicamente Hera y Poseidón) así lo posibilitan. También se subrayan los elementos de originalidad metodológica, como la coexistencia entre perspectivas estructurales y genéticas, con un lugar relevante para los rasgos de herencia indo-europea y un remarcable uso de las etimologías. Finalmente, se sitúa el libro en un posible marco de investigación más amplio, que podría denominarse una ‘topología comparada’ ”.

 

– Abstract :
“The book by P. Sauzeau on Argos mythology is presented as a kind of archaeology, in the etymological sense of the word. It shows the construction of the Argos landscape as good for men because the frame of relationships among gods (mainly Hera and Poseidon) makes it possible. The methodological issues are also commented, for instance the common usage of structural and genetic perspectives, or the consideration of the Indo-European tradition, and a remarkable use of etymologies. Finally, the book is placed in a larger frame of research on religion and mythology that could be called ‘comparative topology’ ”.

 

D’un « genre » à l’autre. Études réunies par Marie-Hélène Garelli-François et Pierre Sauzeau, avec la participation de Marie-Pierre Noël, Cahiers du GITA nº 14, Montpellier : Publications de l’Université Paul Valéry, 2001, 390 p.

 

Bacchanales. Actes des colloques « Dionysos » de Montpellier (1996-1998). Textes réunis par Pierre Sauzeau, Cahiers du GITA nº 13, Montpellier : Publications de l’Université Paul Valéry, 2000, 300 p.

 

La tradition créatrice du théâtre antique. – I. En Grèce ancienne. Textes réunis par Pierre Sauzeau avec la collaboration de Jean-Claude Turpin, Cahiers du GITA nº 11, Montpellier : 1999, 218 p.

La tradition créatrice du théâtre antique. – II. De Rome à nos jours. Textes réunis par Pierre Sauzeau avec la collaboration de Jean-Claude Turpin, Cahiers du GITA nº 12, Montpellier : Publications de l’Université Paul Valéry, 1999, 314 p.

 

Télémaque et l’Odyssée. Textes réunis par Pierre Sauzeau et revus par Jean-Claude Turpin, Montpellier : Publications de l’Université Paul Valéry, 1998, 124 p.

 

Les « Choéphores » d’Eschyle. Textes réuni par Alain Moreau et Pierre Sauzeau, Cahiers du GITA nº 10, Montpellier : Publications de l’Université Paul Valéry, 1997, 360 p.

 

Articles :

– Pierre et André Sauzeau, « Les chevaux colorés de l’Apocalypse : I – L’Apocalypse de Jean, Zacharie et les traditions de l’Iran », RHR 212, 1995, p. 259-298.

– Pierre et André Sauzeau, « Les chevaux colorés de l’Apocalypse : II – Commentaires, iconographie et légendes de l’Antiquité au Moyen Age », RHR 212, 1995, p. 379-396.

– « Argos et l’Orestie d’Eschyle », in Cahiers du Gita n° 10, 1997, p. 191-212 (en collaboration avec Alain Moreau).

– « Chroniques du théâtre antique » en part. « Le théâtre antique au Festival d’Avignon : souvenirs et réflexions à propos d’un cinquantenaire » in Cahiers du Gita n° 10, 1997, p. 332-337.

– « Les quatre fonctions d’Héra » Actes du colloque, Ollodagos, 10, Bruxelles, 1997, p. 131-156.

– « Les Métamorphoses d’Ovide au Musée Fabre », Bulletin de l’ARELAM, Montpellier, décembre 1997.

– « L’Héritage d’Héra » in P. Million éd., « Religiosité, religions et identités religieuses », Recherches sur la Philosophie et le Langage, n°19, 1998, p. 191-208.

– « “Argos nourricière de cavales”: emplois formulaires et non formulaires du nom d’Argos dans l’épopée homérique », Actes du Colloque M. Parry ; éd. J.C. Gieben, Amsterdam, 1997, p. 189-199.

– « Le regard de Dionysos », Europe, 837-838, 1999, p. 29-41.

– « Crusavwr, crusavoroı, et l’épée d’or de Déméter », Revue de Philologie, 71, 1997, p. 103-118.

– « Thanatos et Anankè : représentations de la mort dans l’Alceste d’Euripide », in Euripide : Alceste ; du texte à la scène, Actes de la Table Ronde internationale de Toulouse, 23 mai 1997, Toulouse, 1998, p. 29-54.

– « Un problème homérique : Poludivyion [Argoı (Iliade, IV, 171) », REG, 111, 1998, p. 418-435.

– « ”La Grèce entière est le tombeau d’Euripide” : Vie, mort et immortalité des poètes tragiques. Réflexions sur l’imaginaire biographique », in Cahiers du Gita n° 11, 1998, p. 59-101.

– « Œdipe, Philoctète et Phèdre au Musée Fabre de Montpellier : mise en images de la tragédie grecque par les peintres français du XIXe siècle », in Cahiers du Gita n° 12, 1999, p. 209-227.

– « “Quand la Femelle victorieuse…” : interprétations contextuelles d’un oracle énigmatique (Hdt., VI, 77) », RHR, 216, 1999, p. 131-165.

– « Héra et Poséidon : une structuration symbolique de l’espace en Grèce ancienne », Ollodagos, XII, 1999, p. 71-110.

– « Les métamorphoses du guerrier grec », Ollodagos, XIII, 1999, p. 81-107.

– « Hékatè, archère, magicienne et empoisonneuse », in Alain Moreau et Jean-Claude Turpin éd., La Magie (Actes du colloque de Montpellier 1999), Montpellier, 2000, t. 2, p. 199-221.

– « Le sexe de Dionysos », in Bacchanales Cahiers du Gita n° 13, 2000, p. 23-50.

– « Homère : Iliade XI-XXIV », in L’Héroïsme, Paris, Belin, 2000.

– « D’un « genre » à l’autre » (en collaboration avec M.-P. Noël et M.-H. Garelli-François), in Cahiers du Gita n° 14, 2001, p. I-XXII.

– « À propos de l’arc d’Ulysse : des steppes à Ithaque » in F. Létoublon éd. Hommage à G. Germain, Actes du colloque de Grenoble 1999, Genève, 2002, p. 287-304.

– Sauzeau, Pierre et André : « Le symbolisme des métaux et le mythe des races métalliques », RHR, 219, 2002, p. 259-297.

– « La tragédie des oiseaux », in Bouvier Cavoret A. éd., Bêtes de scène, Gap-Paris, 2002, p. 7-20.

– « Le voyage d’Ulysse : réalités et imaginaire de la Méditerranée » in Monde méditerranéen mythique, Cahiers de CERM, 4, p. 53-67, Palavas-les-Flots, 2002.

– « Laërte, le retraité lamentable : approche comparative d’une énigme de l’Odyssée », in Béatrice Bakouche éd., L’ancienneté chez les Anciens, Montpellier, 2003, p. 357-370.

– « La pépinière des dieux », in Brigitte Pérez et Patricia Eischel-Lojkine éd., L’Allégorie de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, 2003, p. 93-111.

– « Des berserkir en Grèce ancienne ? », Mélanges Francis Vian, Alessandria, 2003, p. 95-108.

– « Ulysse médiateur », Mémoires d’Archéologie Méditerranéenne, Lattes, 2003.

– « Pourquoi Argos nourrit-elle des cavales », in Christine Hamdoune et Christophe Chandezon éd., Territoires et pratiques agraires en Méditerranée gréco-romaine, Pallas, 2004, p. 129-143.

– « Pour un élargissement de la théorie dumézilienne » (en collaboration avec André Sauzeau), Europe, 2004, p. 231-253.

– « Les guerriers hiboux dans l’imaginaire grec archaïque », in Philologia, Mélanges Michel Casevitz, Lyon, 2006, p. 77-88.

– « Et voilà pourquoi Philopoimen était difforme. Le « corps » de l’armée en Grèce et la structure fonctionnelle des peuples indo-européens » in Anthropologie du Monde Indo-Européen et Culture Matérielle (García Quintela Marco V., González García Francisco J., Criado Boado Felipe eds.), Budapest, 2006, p. 261-271.

– « Homère : Iliade : chant XVI », Silves grecques 2007-2008, p. 17-68.

– « Prolégomènes à l’étude du vocabulaire et de la symbolique des armes dans l’antiquité ; l’exemple du casque », in Les Armes, de la technique à l’imaginaire, Actes du colloque de Montpellier, Études rassemblées par Pierre Sauzeau en collab. avec Thierry van Compernolle, p. 13-33.

– « De la déesse Héra à la Panaghia : réflexions sur le problème des continuités religieuses en Grèce et en Grande-Grèce », RHR, 2007, p. 287-317.

– « Les Anciens, les mythes et la croyance religieuse » in Cuvillier E. et Causse J.-D., Mythes grecs, mythes bibliques. L’humain face à ses dieux, éd. du Cerf, Paris, septembre 2007, p. 45-64.

– « Les boucliers blancs », in Philomythia. Mélanges offerts à Alain Moreau (s. dir. Pierre Sauzeau et Jean-Claude Turpin), Montpellier : Presses universitaires de la Méditerranée, 2008, Collection Cahiers du GITA n°16-2008, p. 207-222.

– « Guerriers d’élite, rôdeurs nocturnes et chasseurs noirs en Grèce ancienne : Aristomenes, Damon etles Mille d’Argos », Almanach de la recherche franco-russe /Франко-Российский научных альманах, 2, 2008. Antiquité et temps présent : à la mémoire de Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet / Античность и современность : в память Ж.-П.Вернана и П. Видаль-Накэ (21.01.2008)(www.centre-fr.net)

– « L’archer, le roi, la folie de Cambyse à Guillaume Tell », GAIA, Revue interdisciplinaire sur la Grèce archaïque, n° 11, 2007, pp. 175-192.

– « Argos et Argiens dans les Phéniciennes d’Euripide », L’Information littéraire, 60e année janvier-mars 2008, n°1, pp. 29-37.

– « Dumézil in Greece ; from J.-G. Frazer to J.-P. Vernant » (article en ligne, en anglais, sur le site de CRISES)

– « Les ‘chants’ d’Homère : ‘épisodes’, ‘rhapsodies’, ‘livres’ ou chapitres ? », in Deviser, diviser, Pratiques du découpage et poétiques du chapitre de l’Antiquité à nos jours, PULM, Montpellier, 2011, p. 37-52.

– « Tout événement ne serait-il pas mythique ? », in Rousseau Frédéric & Thomas Jean-François éd., La fabrique de l’événement, Michel Oudiard, Paris, 2008, p. 27-43.

– « Les rites de passage et l’hypothèse de la quatrième fonction », in Actes du séminaire international, Grenoble, Les rites de passage, de la Grèce d’Homère à notre XXIe siècle, octobre 2008. Centre alpin et Rhodanien d’Ethnologie, Grenoble, 2010, p. 217-229.

– « L’arc, une « lyre sans corde », ou bien une « lyre à une seule corde » ? À propos d’une énigme poétique grecque », Revue de Philologie, 84, 2010, p. 105-117.

– « Homère : Odyssée, III-IV », Silves grecques 2010-2011, Paris, 2010, p. 15-66.

– « À propos du tesson géométrique argien C 240 et du sacrifice du cheval dans le Tourbillon. La culture du cheval héroïque », in Hilly G. et alii, Deuogdonion, Mélanges offerts en l’honneur du professeur Claude Sterckx, Université Européenne de Bretagne, Rennes, 2010, p. 627-656.

– Pierre et André Sauzeau, « Une couleur disparue : la couleur chlore », in La fabrique du regard, Michel Oudiard, Paris, 2010, p. 77-88.

– « Des chemins de traverse aux allées du pouvoir », in A. Meurant éd., Routes et parcours mythiques, Des textes à l’archéologie, Éditions Safran, Bruxelles, 2011, p. 251-266.

– « Toponymie, idéologie et mythologie », in Et in Ægypto et ad Ægyptum. Recueil d’études dédiées à Jean-Claude Grenier, CENIM 5, Montpellier, PULM, 2012, p. 691-698.

– Hélène Ménard, P. Sauzeau, et J.-F. Thomas, La pomme d’Éris, Le conflit et sa représentation dans l’Antiquité, Actes du colloque, tenu en mars 2008, Montpellier, PULM, 2012.

– « La dialectique mythique du conflit fondateur » in Actes du colloque Le conflit dans l’Antiquité, 2012.

– « Sertorius et Lug », Olldagos, 30, 2014, p. 236-260.

– Pierre et André Sauzeau, « Des dieux au service d'un tyran : dossier grec et comparaisons », Ollodagos, 32; 2016, p. 113-151.

– « Ulysse et Robin Hood » in Meurant Alain (éd.), Traditions indo-européennes et patrimoine folklorique, Mélanges Bernard Sergent, Paris, L'Harmattan, 2017, édition corrigée 2019.

– « Odyssée, chants XIII et XIV », Silves grecques 2018-2019, éd. Atlande, Paris, 2018, p. 19-30.

– Pierre et André Sauzeau, « L'Atlantide et l'hypothèse de la Quatrième fonction », Ollodagos, Mélanges en hommage à Dean Miller, 2018, p. 261-276.

 

 

Article en ligne : « Dumézil in Greece… »

« Dumézil in Greece : from Frazer to Vernant. A study in comparative mythology and the anthropology of Ancient Greece » (traduction anglaise de Sarah Zerner).

– « Le renard et la Quatrième fonction », Nouvelle Mythologie Comparée, 1, 2013, p. 1-27.

 

Vidéo-conférences :

Hermès Argeiphontès et le dernier voyage de Priam

Sur l’Odyssée (Journée de formation pour les professeurs du secondaire) DAFPEN

 

Collaborations :

- blog des Belles Lettres « La vie des classiques »

- Comptes rendus d'ouvrages dans la revue GAIA, le blog de l'Université Montaigne (Bordeaux) et la Revue des études anciennes (REA)

 

Dernière mise à jour : 13/11/2023