BOTTOIS Ozvan

Portrait de obottois
Statut : 
Enseignant chercheur
Corps : 
MAITRE DE CONFERENCES
CNU : 
Histoire et civilisations : histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain ; de l'art ; de la musique
Composante : 
UFR 3 - Faculté Sciences Humaines & Sciences de l'Environnement
Organisme d’affectation : 
Université Paul-Valéry Montpellier 3
Courriel :

A / Ouvrage, chapitre d’ouvrage et catalogue d’exposition

 

1 / Ouvrage et chapitre d’ouvrage

 

  • Tauromachie. De l'arène à la toile, Paris, Hazan, 2017.

 

Entrer dans l’arène, affronter la toile, c’est combattre, tant il est vrai que la création a partie liée avec la mort... Barcelo, Botero, Dalí, Doré, Goya, Manet, Masson, Picasso, Solana, Viallat, Zuloaga, tous ont exploré leur fascination pour la corrida et les valeurs qu’elle partage avec l’art authentique. Alors même qu’un Picasso confesse son impuissance à transposer le spectacle sur la toile, au risque pour certains de sombrer dans l’espagnolade, la couleur locale ou le kitsch, nombreux sont les artistes à s’y aventurer. De la radicalité des eaux-fortes de Goya aux formes immémoriales des couvercles en métal de Viallat, dramaturgie, érotisme, violence, sacrifice, sacralité, intemporalité sont convoqués dans une inlassable remise en jeu du métier...

 

  • « Puig Antich ou le deuil du condamné » dans Valérie Dupont (dir.), Art et désenchantement (XIXe-XXIe siècle), Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, 2015, p. 79-88.

 

Confrontation d’oeuvres de différents artistes (J. Miró, J. Pacheco, A. Tàpies, etc.) corrélées à la figure de Puig Antich, jeune militant anarchiste catalan exécuté en 1974 en Espagne. Mise en dialogue des formes artistiques propres à chaque créateur et par lesquelles peuvent s’exprimer le deuil de l’artiste. Ouverture sur la façon dont un tel sujet peut se charger d’une valeur politique plus ou moins revendiquée.

 

2 / Catalogue d’exposition (essai)

 

  • « L’impossible représentation », dans Le peintre et l’arène. Art et tauromachie, Nathalie Gallissot (dir.), Musée d’Art Moderne de Céret, catalogue de l’exposition, 28 juin- 12 oct. 2014, Milan, Silvana Editoriale, 2014, p. 42-45.

 

3 / Catalogue d’exposition (notices d’œuvre)

 

  • Rédaction de huit notices d’œuvre dans Le peintre et l’arène. Art et tauromachie, Nathalie Gallissot (dir.), Musée d’Art Moderne de Céret, catalogue de l’exposition, 28 juin- 12 oct. 2014, Milan, Silvana Editoriale, 2014.  

 

« Francisco de Goya y Lucientes. Tauromaquia (1815-1816) », p. 48-51 ; « Les corridas d’André Masson », p. 82 ; « Antoni Clavé : corridas et toreros », p. 96 ; « Pablo Picasso. La tauromachie ou l’art de toréer, 1959 », p. 112-116 ; « Les linogravures de Pablo Picasso », p. 122 ; « Antonio Saura. Sauromaquia, 1990 », p. 134-136 ; « La corrida de Francis Bacon », p. 170 ; « Le torero mort : de Manet à Le Gac », p. 182.

 

B / Articles scientifiques

 

  • « La mémoire historique de la guerre civile espagnole et du franquisme dans l’art contemporain espagnol : la pratique de l’art, l’écriture de l’histoire », Pandora, n°12, Paris, Éditions du Département d’Études Hispaniques et Hispano-Américaines de l’Université Paris 8, 2014, p. 325-351.

 

Présentation d’œuvres d’artistes contemporains espagnols (J. Barbi, E. Merino, V. Villaplana, etc.) qui abordent le thème de la mémoire historique de la guerre civile espagnole et du franquisme. Examen de la façon dont certaines œuvres recoupent des interrogations propres au rapport entre histoire et mémoire, mais tendent à les aborder depuis un prisme inédit et souvent interdit à l’historien.

 

  • « Le mot dans l’art d’opposition sous le franquisme : l’urgence et la liberté », Histoire de l’art, n° 71, Paris, APAHAU (Association des Professeurs d’Archéologie et d’Histoire de l’Art des Universités), 2013, p. 95-106.

 

Étude, à travers quelques exemples significatifs, de différents usages de l’écrit dans le champ pictural au sein de l’art d’opposition au franquisme dans les années 1960 et 1970. Réflexion sur les formes esthétiques choisies par les artistes (E. Arroyo, A. Tàpies, R. Zamorano, etc.) et sur la particularité des rapports qu’ils nouent avec la poésie et l’engagement politique dans le contexte d’un art hostile à la dictature.

 

  • « De Goya à Hemingway : visions tauromachiques », Sociétés et Représentations, n° 29, Paris, Nouveau Monde Éditions, 2010, p. 139-156.

 

Mise en exergue des effets d’équivalence que l’on peut percevoir entre les gravures de la Tauromaquia de Goya et les œuvres littéraires d’Hemingway consacrées à la tauromachie. Résumé des concordances de fonds et de formes (dans les limites d’une comparaison art plastique / écriture) dans leur appréhension de la corrida. Mise en lumière de l’influence de l’œuvre de Goya.

 

C / Actes de colloques, séminaires et journées d'études

 

  • « L’exposition de peinture et de sculpture de 1935 au Colegio de España de Paris : enjeux et perspectives » dans le cadre du colloque international Le Colegio de España de Paris : Un carrefour culturel franco-espagnol (1924-1970), Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle et Colegio de España, Paris, 22-23 octobre 2015. A paraître.

 

Présentation de la première exposition du Colegio de España de Paris en 1935.  A partir des archives de cette institution, analyse des enjeux rattachés à cette exposition et de la manière dont elle fut organisée par le directeur de l’institution. La réflexion porte sur la signification de l’exposition, sur le choix des artistes, sur les stratagèmes imaginés pour les faire exposer ou pour les exposer sans leur consentement. Mise en perspective de l’exposition au travers de sa comparaison avec l’Exposition de peinture espagnole contemporaine qui s’est tenue quelques mois plus tard au Musée des Écoles Étrangères Contemporaines, musée du Jeu de Paume.

 

  • « Monte de Estepar : œuvrer contre l’oubli » dans le cadre de la journée d’études Les arts et les oubli(é)s de la mémoire, Université d’Angers, FAMAH (Fabrique de la Mémoire : Arts et Histoire), 5 Juin 2015. A paraître.

 

Présentation de l’exposition intitulée Monte de Estepar, qui s’est déroulée à Burgos en Espagne en juin-juillet 2014, dans le but de rassembler des fonds pour l’exhumation de corps de victimes du franquisme dans les fosses communes de Monte de Estepar. Analyse de la spécificité du contexte de réalisation des œuvres et des stratégies artistiques mises en place par les artistes pour affronter, briser ou faire écho aux silences, aux non-dits ou aux dénis qui entourent l’existence de ces fosses communes, encore inexplorées au moment de l’exhibition.

 

  • « Artistas contra Franco: memoria traumática y arte comprometido » dans Gutmaro Gómez Bravo et Rubén Pallol (dir.), Actas del Congreso Posguerras. 75 aniversario del fin de la Guerra Civil española, Universidad Complutense de Madrid, Fondation Pablo Iglesias et Biblioteca Nacional de España, Madrid, Editorial Pablo Iglesias, 2015, Section 10.2, CD ROM.

 

Présentation de l’exposition intitulée Jornadas contra Franco, qui s’est déroulée à Madrid en juillet 2013. L’événement a notamment été organisé pour soutenir l’artiste Eugenio Merino, poursuivi en justice par la Fondation Nationale Francisco Franco pour avoir exposé une œuvre intitulée Always Franco lors de l’ARCO 2012. Analyse de la spécificité du contexte et des œuvres exposées à cette occasion par rapport à d’autres œuvres en lien avec la question de la mémoire historique de la guerre civile espagnole et du franquisme.

 

  • «La Tauromaquia de Goya a la luz de su contexto: el problema de la interpretación», dans G. M. Borras Gualis, J. C. Lozano Lopez y R. Luis Rua (dir.), Goya y su contexto, Zaragoza, Edición de la Institución "Fernando El Católico", Colección Actas, 2013 p. 177-191.

 

Retour sur les différentes analyses de la Tauromaquia de Goya. Bilan historiographique critique et confrontation des diverses interprétations aux données les plus objectives que l’on possède actuellement sur le sujet. Proposition d’une nouvelle lecture de la série gravée, en fonction du contexte politique de l’époque. Analyse de la modernité de la série gravée par Goya.

 

  • « Tom Lavin et la guerre civile espagnole : l’art pour se souvenir »,  
    Sociétés et Représentations, n° 33, Paris, Publications de la Sorbonne, 2012, p. 35-47.

 

Analyse du rapport de l’artiste espagnol Tom Lavin (Tomás Ruiz-Rivas) à la mémoire historique de la guerre d’Espagne et du franquisme. Présentation de deux de ses œuvres axées sur cette thématique et mise en lumière de leur singularité et de leur poétique. Réflexion sur l’évolution du statut d’une œuvre engagée, en fonction du contexte historique dans lequel elle s’inscrit.