IANCU Michaël

 

Maître de conférences à l’Université Babes-Bolyai de Cluj (Roumanie)

Docteur de l’Université Paul-Valéry Montpellier III

Directeur de l’Institut universitaire euro-méditerranéen Maïmonide de Montpellier

 

Principales publications :

Carol IANCU et Michaël  IANCU, Les relations Israël – Diaspora à travers l’Histoire. Iași, Editura Universităţii Alexandru Ioan Cuza, 2016, 302 p. (Colecţie : Historica Dagesh).

Présentation de l’éditeur :
Résultat d’un colloque universitaire international, organisé à Montpellier à l’initiative de Carol lancu et de Michaël Iancu, cet ouvrage se propose de faire, dans une perspective pluridisciplinaire, une mise au point scientifique des relations Israël – Diaspora, dans la longue durée.
Depuis l’Antiquité, tout au long du Moyen âge et de l’époque moderne, des liens constants renforcés pal un courant presque ininterrompu de pèlerinages, se sont maintenus entre le pays d’Israël et les Juifs dispersés à travers le monde. Le XIXe siècle représente une mutation, avec l’apparition des théoriciens du nationalisme juif, des premières alyot, et la fondation des villages agricoles juifs. Le premier congrès sioniste de Bâle (1897), la déclaration Balfour (1917), la période du mandat britannique, la montée du nazisme, la Shoah, l’indépendance d’Israël (1948), les vagues successives d’immigrants, la chute des régimes totalitaires de l’Europe de l’Est, les guerres et les accords de paix israélo-arabes, le conflit israélo-palestinien, autant d’événements qui ont marqué profondément les liens multiples et puissants, mais ambigus à plus d’un titre du « couple » Israël – Diaspora.
Les différentes contributions sont appelées à apporter des réponses concernant les rapports complexes d’un peuple avec son pays ancestral, dans la perspective des mutations religieuses, culturelles et politiques, et de l’évolution des relations internationales.

Les Juifs d’Algérie de l’enracinement à l’exil. Hommage à Jacques Lévy (1929-2010). Tsafon, Revue des Etudes juives du Nord, n°6 hors série, octobre 2013. Textes rassemblés par Carol Iancu et Michaël Iancu. 380 p.

 

Vichy et les Juifs. L’exemple de l’Hérault (1940-1944). Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, Collection Sem – Études juives et hébraïques n° 14, 2007, 445 p.

 

Présentation de l’éditeur :
Réaliser une synthèse sur la situation des Juifs dans l’Hérault, sous le régime de Vichy : voici l’objectif de cette enquête historique basée sur la lecture des principaux organes de la presse montpelliéraine, et sur des recherches dans plusieurs dépôts d’archives.
L’analyse systématique des articles relatifs aux Juifs dans L’Éclair, Le Petit Méridional et La Croix Méridionale, a permis de faire ressortir l’image qui en est véhiculée, dans le contexte de la propagande antisémite officielle.
Le deuxième volet met en évidence les conditions de vie des nombreux Juifs étrangers ayant trouvé refuge dans plus de soixante localités, avant d’être incorporés dans les « Groupements de travailleurs étrangers », internés au camp d’Agde (avec ses baraques infectes et ses fils de fer barbelés), dirigés vers d’autres camps, puis déportés.
L’ampleur des spoliations dont furent victimes les Juifs français et l’examen du rôle joué par les organisations juives et les « Justes des nations » dans le combat pour la survie font l’objet d’une troisième partie. Grâce à l’aide d’une minorité agissante de la population, à « l’humanité » d’un certain nombre de fonctionnaires, de gendarmes et de policiers, le bilan de la tragédie juive dans l’Hérault fut moins mauvais qu’ailleurs.
Un choix d’articles de presse parmi les plus significatifs, ainsi que plusieurs dizaines de documents inédits sont reproduits dans le riche corpus d’annexes.

Spoliations, déportations, résistance des Juifs à Montpellier et dans l’hérault (1940-1944). Editions Alain Barthelemy, 2000, 256 p.

 

 

Dernière mise à jour : 10/11/2023