HAMDOUNE Christine

Statut : 
Autre
Corps : 
PROFESSEUR DES UNIVERSITES EMERITE
CNU : 
Histoire, civilisation, archéologie et art des mondes anciens et médiévaux
Organisme d’affectation : 
Université Paul-Valéry Montpellier 3

 

Professeur émérite d’histoire romaine

– Directrice du C.E.R.C.A.M. de 2002 à 2006

– Membre du G.R.A.A. (Groupe de recherche sur l’Afrique Antique)

– Rédacteur de la rubrique Afrique dans L’Année Épigraphique de 2001 à 2010

 

Spécialiste de l’histoire de l’Afrique du Nord et plus particulièrement des Maurétanies (nord du Maroc actuel et Algérie), je consacre mes recherches à l’étude des relations enre Rome et les communautés et populations vivant en Afrique, sous l’angle de la maîtrise des territoires et de l’interculturalité. Épigraphiste, j’ai également participé à des fouilles archéologiques (Kelibia en Tunisie ; Dchar Jdid et Banasa au Maroc ; dans ce dernier site des fours de potiers antérieurs à la présence de Rome sont en cours de dégagement.

 

 

Principales publications

Ouvrages :

 

Parure monumentale et paysage dans la poésie épigraphique de l’Afrique romaine. Recueil de carmina latina epigraphica. Bordeaux, Ausonius, 2016, 256 p., collection Scripta antiqua.

Présentation de l’éditeur :
Beaucoup moins nombreux que les poèmes épigraphiques funéraires, les carmina consacrés à l’évocation de monuments, de statues ou de paysages constituent néanmoins un genre très prisé en Afrique romaine, notamment dans l’Antiquité tardive. Par la diversité des monuments concernés et celle des dédicants parfois confondus avec les auteurs, par la variété des thèmes abordés et de la finalité recherchée, par l’évolution de la poésie métrique vers une poésie rythmique, ils sont riches d’enseignement sur l’histoire culturelle de l’Afrique. On trouvera dans ce volume une édition critique, une traduction et un commentaire de 45 poèmes depuis la deuxième moitié du iie s. au vie s. p.C. Le recueil est accompagné par une série d’articles qui approfondissent certains aspects historiques ou littéraires des poèmes et élargissent l’étude par des points de comparaison.

Though the dedicatory carmina (on buildings, statues or landscapes) are fewer than the funereal poems, this kind of poetry was very popular in Roman Africa, mostly during Late Antiquity. Thanks to the variety of items, of dedicators (sometimes one with the author), of issues and of purpose, but also of the transition between metric to rhythmic poetry, they are full of interesting informations about the cultural history of Africa. Here will be found a translation, critical apparatus, and commentary of 45 carmina ranging from the second half of the 2nd century to the 6th p.C., together with several papers that provide more precise viewson some historical or literary aspects of the poems and widens the range on the book by a comparative study.

 

Vie, mort et poésie dans l’Afrique romaine d’après un choix de Carmina Latina Epigraphica, Chr. Hamdoune (éd.), avec la collaboration de Laure Échalier, Jean Meyers et Jean-Noël Michaud, Bruxelles, Éditions Latomus, volume 330, 2011, 397 p, XXVIII planches (ouvrage publié avec le concours de l’EPHE et de l’Université Paul-Valéry Montpellier III).

 

Ubique amici : mélanges offerts à Jean-Marie Lassère, préparés sous la direction de Christine Hamdoune. Montpellier : Université Paul-Valéry, CERCAM, 2001, 464 p. + 6 p. de pl.

 

– Les auxilia externa africains des armées romaines, IIIe siècle av. J.-C.-IVe siècle apr. J.-C., Montpellier : Publications de l’Université Paul-Valéry, 1999, 280 p.

Présentation de l’éditeur :
« L’armée romaine, composée de légions de fantassins recrutés selon des normes civiques, a également utilisé, dès les guerres puniques, des troupes d’appoint, parfois spécialisées, les auxilia externa, parmi lesquelles figurent des cavaliers et plus rarement des fantassins africains, numides puis maures, soldats très mobiles, dotés d’armes légères.
Les témoignages des auteurs romains, complétés par des documents iconographiques et épigraphiques, permettent de dégager les différents statuts de ces contingents exceptionnels, en fonction du contexte dans lequel ils sont recrutés : transfuges, alliés ou levées autoritaires. L’étude chronologique montre une intégration progressive de certaines troupes dans des corps permanents sous l’Empire.
Pendant toute la période considérée, la participation des auxilia externa africains est numériquement faible. Mais tous les documents mettent en valeur la spécificité de méthodes de combat qui reposent sur le harcèlement de l’ennemi par des grêles de javelots et l’efficacité des charges violentes et répétées des cavaliers. Particulièrement aptes à remplir des missions de reconnaissance et à réussir des manœuvres d’encerclement, ces soldats constituent des corps spécialisés et des troupes d’élite. »

 


 

Articles et chapitres d’ouvrages :

L’Année épigraphique (Afrique) : 2001 -2007

Présentation de l’éditeur :
Fondée en 1888 par René Cagnat, L’Année épigraphique, dirigée depuis février 1992 par Mireille Corbier, est un instrument de travail et un ouvrage de référence (cité AE). Elle recense chaque année les nouvelles inscriptions grecques et latines relatives au monde romain publiées deux ans et demi plus tôt, ainsi que les commentaires d’inscriptions déjà publiées et les principaux travaux fondés sur une documentation épigraphique.
Sa rédaction est un travail de recherche original, dans lequel les rédacteurs, qui ont été recrutés pour leurs compétences et pour la complémentarité de leurs spécialisations, investissent un savoir accumulé en épigraphie et en histoire des sociétés anciennes.
L’Année épigraphique a vécu une triple mutation. La première a été l’internationalisation d’une équipe qui associe étroitement travail de rédaction et recherche, cette dernière prenant la forme, dans le cadre d’un laboratoire de recherche du CNRS (l’USR 710), de projets collectifs débouchant sur des tables rondes, des colloques et des publications. Cette internationalisation visait à rendre compte des travaux publiés dans les différentes langues scientifiques de l’Europe. La deuxième mutation a été la numérisation sous Word des quelque 2000 notices que l’AE publie chaque année. La troisième a été le doublement des inscriptions recensées.
L’Année épigraphique fait une plus large place que par le passé aux inscriptions grecques relatives au monde romain (dont elle propose pour les plus longues d’entre elles une traduction), aux inscriptions chrétiennes et aux inscriptions liées à la vie quotidienne (graffiti, textes sur instrumentum). L’indexation des données réalisée par les rédacteurs des notices facilite leur identification et leur utilisation. Une attention particulière est accordée à l’indexation des noms propres grecs et latins ; la rubrique « Particularités dignes d’être signalées » a été articulée en sous-rubriques.

L’Année épigraphique (Afrique). 2007. Paris, Presses Universitaires de France, 2010

L’Année épigraphique (Afrique). 2006. Paris, Presses Universitaires de France, 2009

L’Année épigraphique (Afrique). 2005. Paris, Presses Universitaires de France, 2008

L’Année épigraphique (Afrique). 2004. Paris, Presses Universitaires de France, 2007

L’Année épigraphique (Afrique). 2003. Paris, Presses Universitaires de France, 2006

L’Année épigraphique (Afrique). 2002. Paris, Presses Universitaires de France, 2005

L’Année épigraphique (Afrique). 2001. Paris, Presses Universitaires de France, 2004

 

– « L’évergétisme dans deux inscriptions fragmentaires et perdues de Théveste », Aouras, 8, 2015, p. 129- 146.

 

– « De Pline à la Notitia de 484 : Toponymie et occupation de l’espace dans la moyenne vallée du Cheliff : État de la question » dans Géographie historique du Maghreb antique et médiéval : État des lieux et perspectives de recherches, A. Mrabet éd. Sousse, 2015, p. 55-74.

 

– « Les gentes dans l’espace provincial des Maurétanies », dans Centres de pouvoir et organisation de l’epace, actes du Xe colloque intern. sur l’histoire et l’archéologie de l’Afrique du Nord préhistorique, antique et médiévale, Caen, 2015, p. 419-441.

 

– « Servir l’empereur dans le Traité d’Artémidore », in Artémidore de Daldis et l’interprétation des rêves (s. dir. Christophe Chandezon et Julien Du Bouchet), Paris, Les Belles Lettres, 2014, p. 209-253.

 

– « Consecratio uel dedicatio : à propos d’une inscription de Banasa », in Institutions, sociétés et cultes de la Méditerranée  antique. Mélanges d’histoire ancienne rassemblés en l’honneur de Claude Vial, s. dir. Claire Balandier et Christophe Chandezon, Bordeaux, Ausonius, collection Scripta Antiqua 58, 2014, p. 97-107.

 

– Michel Chalon et Christine Hamdoune, « Nouvelle lecture de l’épitaphe de Constantina d’Annaba (Hippone) (AE, 1954, 42) », ZPE, 188, 2014, p. 62-69.

 

–  « À propos de l’expression épigraphique des actes d’évergétisme dans les inscriptions de Sbeïtla », dans  Actes du 7e colloque internatonal sur l’histoire des steppes tunisiennes, Tunis, 2014, p. 213-226.

 

– « Les distiques élégiaques de Césarée et la familia des rois de Maurétanie », AntAfr, 49, 2013, p. 5-17.

 

– « Les élites municipales dans les carmina funéraires d’Afrique, dans La sociéié romaine et ses élites. Hommages à E. Deniaux, Paris, 2012, p. 175-184.

 

– « Soldats de l’armée d’Afrique en mission : à propos de CIL, VIII, 21567, Agueneb, Djebel Amour », Aouras, 7, 2012, p. 181-205.

 

– « L’expédition de Maximien en Afrique »,  AntAfr, 46-48, 2012, p. 185-199.

 

–  « L’onomastique dans les CLE d’Afrique », dans L’onomastica africana. Congresso della SEMPAM, Porto Conte 2007, Oracesus, 2012, p. 121-128.

 

– « Le paysage du pouvoir dans les tribus de Césarienne d’après Ammien Marcellin », dans L’Africa romana, 19, 2012,  p. 943-964.

 

– « Navigation », s.v. Encyclopédie Berbère, 33, Peeters, 2012, p. 5299-5310.

 

– « Nundinae », s.v. Encyclopédie Berbère, 34, Peeters, 2012, p. 5673-5678.

 

–  « La Tingitane : spécificités et identité », dans Provinces et identités provinciales dans l’Afrique romaine, Caen, 2011, p. 43-62.

 

– « Le testament de Caius Cornelius Egrilianus : ILAlg. 1, 3040″, Aouras n°6, 2011, p. 237-252.

 

– « Note critique sur les Ocratii de Volubilis », in Des déserts d’Afrique au pays des Allobroges. Hommages offerts à François Bertrandy, tome 1, textes réunis par Fabrice Delrieux et François Kayser, Chambéry, Université de Savoie, 2010, p. 197-205

 

–  « Les macella dans les cités de l’Afrique romaine », AntAfr, 45, 2009, p. 27-36.

 

– Sabine Fialon et Christine Hamdoune, « L’image de la femme africaine dans les Passions : réalités soicales et élaboration d’un modèle chrétien », AntAfr, 45, 2009, p. 139-152.

 

– « Septime Sévère, le Septizodium et le temple des dii patrii à Rome », in Pouvoirs des hommes, pouvoir des mots, des Gracques à Trajan. Hommages au Professeur Paul Marius Martin. Textes rassemblés et édités par Olivier Devillers et Jean Meyers. Louvain : Éditions Peeters, Bibliothèque d’Études classiques, 2009, p. 535-557.

 

– « Mons Africae uel fabulosissimus Atlas : l’Atlas de Pline l’Ancien », Latomus 68, 2009, p. 101-116.

 

– « La dea Africa et le culte impérial », Actes du colloque de la SEMPAM à Tripoli, février 2005, Études d’Antiquités Africaines, juin 2008, p. 151-161.

 

– « La frontière en Afrique », Catalogue de l’Exposition Rome et les Barbares, du Palazzo Grassi de Venise, Skira, Milan, 2008, p. 92-96.

 

– « Les armes du cavalier africain : de la réalité à la symbolique », in Les armes dans l’Antiquité, Colloque Les armes dans l’Antiquité, Montpellier 20-22 mars 2007, p. 191-211.

 

– « Les légionnaires de la Troisième légion Auguste à Theveste », Aquila legionis, n° 7, 2006 [2007], p. 45-64.

 

– « Les mouvements de population en Afrique romaine d’après les carmina épigraphiques funéraires », L’Africa romana, 16, 2006, p. 1715-1735.

 

– « La vie quotidienne à Uzalis », Les miracles de saint Etienne, Brepols, 2006, p. 111-128.

 

– « Spécificité et identité des cavaliers africains de l’armée romaine », Actes du colloque de Rouen : Identités et cultures dans l’Algérie antique, Rouen, mai 2003, Rouen, 2005, p. 235-260.

 

– « Y a-t-il eu des déplacements contraints de population dans l’Afrique romaine », Travaux et recherches de l’UMLV, Marne-la-Vallée, 2003, p. 13-43.

 

– « La uetustas dans les inscriptions de l’Afrique du Nord », L’ancienneté chez les Anciens, Actes du colloque de Montpellier 2001, Montpellier, 2003, p. 251-279.

 

– « Les relations entre la Maurétanie occidentale et la Maurétanie orientale », L’Africa romana, t. 14, 2002, p. 1425-1443.

 

– « Une Gauloise à Volubilis », Mélanges offerts à Jean-Marie Lassère, Montpellier, 2001, p. 225-238.

 

– « Relecture de la dédicace impériale IAM2, 98 de Banasa », ZPE n° 127, 1999, p. 301-306.

 

– Notice « Gens, gentes, gentiles », Encyclopédie berbère, Aix-en-Provence, t. 20, 1998, p. 3045-3052.

 

– « Les épitaphes militaires de Tingitane », BCTH, n° 24, 1997, p. 129-154.

 

– « Frontières théoriques et réalités administratives : le cas de la Maurétanie tingitane », Frontières terrestres, frontières célestes dans l’Antiquité : études réunies et présentées par A. Rousselle, Paris, 1995, p. 237-253.

 

– « De Pline à Ptolémée : permanences et ruptures chez les peuples indigènes de Maurétanie tingitane », Actes du VIe colloque international sur l’histoire et l’archéologie de l’Afrique du Nord, Pau, octobre 1993, Paris, 1995, p. 293-308.

 

– « Note sur le statut colonial de Tingi et Lixus », Antiquités Africaines, n° 30, 1994, p. 81-87.

 

– « Géographie et administration de la Maurétanie tingitane », L’Information historique, n° 53, 1993, p. 127-133.

 

– « Ptolémée et la localisation des tribus de Tingitane », MEFRA, t. 105-1, 1993, p. 241-289.