Des jardins en leur province : théories et pratiques pour une histoire au futur.

Du
Lundi, 27. novembre 2017 - 0:00 - Mercredi, 29. novembre 2017 - 0:00
Montpellier Saint Charles

 

 

Des jardins en leur province : théories et pratiques pour une histoire au futur

A l’automne 2016 la rupture du processus de paix à Diyarbakır a entraîné de profonds
bouleversements dans la gestion du bien UNESCO. Ainsi l’ensemble de la ville historique
(Sur) a été nationalisée et la quasi-totalité de sa partie orientale, détruite. Dans le
même temps la gestion des jardins est passée des mains du Ministère du Tourisme et de
la Culture à celles du Ministère de l’Environnement et de l’Urbanisme. Ces circonstances
malheureuses nous amènent à réfléchir sur la portée du processus de l’inscription
d’un bien tel que celui de « La forteresse de Diyarbakır et le paysage culturel des jardins
de l’Hevsel » hors des limites strictes des zones classées. Quand un bien est sélectionné
par l’UNESCO en ce qu’il représente tout à la fois l’exception remarquable d’une
culture locale, et un projet de société tourné vers la consolidation du travail des paysans
dans une approche écologique, quand la mise au point du dossier a mobilisé l’ensemble
de la population civile et ses représentants (élus, associations, corps de métiers, universités,
parents d’enfants scolarisés, femmes, etc.), il est possible pour cette même société
civile de se référer au modèle élaboré et de le faire valoir sur des zones non classées. Et
ceci est un des intérêts de cette exigence participative posée par l’UNESCO aux sites
candidats. Ce nouveau colloque se propose donc de réfléchir à la valorisation de l’environnement
écologique, géologique, historique, culturel, politique et/ou citoyen, qui a
fait de Diyarbakır/Amida et des Jardins de l’Hevsel, un site UNESCO.

Programme.pdf

 

Dernière mise à jour : 20/11/2017