MARTINEZ Pierre-Michel

Courriel :

Notre thèse de Doctorat porte sur la compréhension du lien entre le culte d'Eros et la philosophie antique. Nous commençons notre recherche par les poèmes dédiés au dieu Eros en étudiant les écrits d'Hésiode et d'Aristophane. Nous poursuivons par la compréhension de son culte notamment chez les orphiques. Ensuite nous nous consacrons à l'hoplite qui se cache derrière le philosophe, en nous focalisant sur Homère, plus particulièrement son mythe de l'amitié guerrière représentée par Achille et Patrocle. Cet épisode étudie les pratiques érotiques et le culte d'Eros sur les champs de batailles. La deuxième partie de notre thèse a pour épicentre Socrate comme « homme érotique ». Ce chapitre est consacré au lien entre philosophie et Eros, en séparant la généalogie de Socrate, en premier, son héritage avec Aspasie et Diotime, et les sophistes, en second, ses héritiers, des platoniciens aux cyniques, en puisant dans toutes les œuvres où Eros est explicité, là où la maïeutique devient érotique et la philosophie amour. La troisième partie de cette thèse met en parallèle Eros et Philia. Nous étudions Aristote et Epicure dans les œuvres où l'amour et l'amitié deviennent le moteur premier du monde mais également une activité divine. En conclusion, notre thèse articule la pensée des anciens et l'état actuel de la recherche, pour appréhender où nous en sommes, afin de clarifier là où nous allons, dans un travail axé autour de cette question : y-a-t-il eu un culte philosophique d'Eros ? En d'autres termes, y-a-t-il eu une philosophie de l'amour qui s'est mise en place chez les anciens ? Il s'agit de sonder le fond mythologique de la philosophie, de mettre en lumière ses liens avec deux mondes, celui des batailles grecques, d'Achille le vengeur de Patrocle à Socrate le sauveur d'Alcibiade, et celui de la culture du mystère que partage les orphiques, les pythagoriciens en accord avec les pratiques de leur temps, avec toutes les entraves que cela peut engendrer. En conclusion, notre thèse articule la pensée des anciens et l'état actuel de la recherche, pour appréhender où nous en sommes, afin de clarifier là où nous allons, dans un travail axé autour de cette question : y-a-t-il eu un culte philosophique d'Eros ? En d'autres termes, y-a-t-il eu une philosophie de l'amour qui s'est mise en place chez les anciens ? Il s'agit de sonder le fond mythologique de la philosophie, de mettre en lumière ses liens avec deux mondes, celui des batailles grecques, d'Achille le vengeur de Patrocle à Socrate le sauveur d'Alcibiade, et celui de la culture du mystère que partage les orphiques, les pythagoriciens en accord avec les pratiques de leur temps, avec toutes les entraves que cela peut engendrer. 1 « Socrate, "homme érotique" (erôtikos anèr) ? » Kentron, Revue pluridisciplinaire du monde ancien, Presse Universitaire de Caen, vol. 31, 2015, p. 91-126.